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Réalisation du potentiel & ouverture du cœur
(1ère partie)

Eh oui, la réalisation du potentiel ne va pas forcément de pair avec l’ouverture du coeur. Nous connaissons bien des personnes dont la réalisation dans le monde est admirable mais dont le cœur est demeuré tellement fermé ! Les différentes époques ont toujours abondé d’illustrations de cette sorte !

Quel malheur ! Pour l’époque ! Mais surtout pour la personne elle-même ! Condamnée à la dimension horizontale, même avec la réussite la plus grande, tôt ou tard, après les premières satisfactions, la personne se sent à l’étroit dans son cœur fermé, dans une existence toujours vide de sens.

Oui, j’ai eu la chance d’échapper à cette malédiction bien moderne. Pourquoi ? Je n’en sais rien. Je n’en tire aucun orgueil. Aujourd’hui, avec les enseignements reçus, j’ai bien compris qu’il s’agit de l’amour de la Vie à mon égard. Je n’en retire que plus de motivation à transmettre ce que j’ai compris et vérifié afin que le maximum d’entre nous puisse échapper à cette ronde de souffrances.

L’arrière-plan

Dans mon précédent article, je vous ai raconté les faits, menés dans l’ignorance et par quelque chose en moi.

Aujourd’hui, nous allons nous intéresser à la posture intérieure, qui est déterminante pour cette bascule vers l’Amour, une fois la réalisation du potentiel terrestre accompli. Je n’ai pas choisi non plus la posture. Elle s’est accomplie malgré moi.

J’ai très vite vu mon incapacité à exprimer de l’amour vis-à-vis de mon enfant. Ma voix intérieure m’a très rapidement montré mes comportements inadaptés pour une mère : tellement de colère, d’impatience, de manque de justesse et d’autoritarisme !

Je n’ai pas esquivé cette vision désagréable. Je ne m’étais pas dite que je n’étais pas pire qu’une autre. Je m’étais mise en route. Nous étions dans les années 1970.

La posture de vérité et d’acceptation

Oui, j’ai toujours eu une relation particulière à la vérité. Attention, je ne suis pas entrain de vous dire que je ne mens jamais. Ce que je veux dire, c’est que quand ma voix intérieure me pointe mes insuffisances et mes manques, je me suis toujours inclinée devant cette vérité et je n’ai jamais essayé de trouver de bonnes (mauvaises!) raisons pour me justifier.

« Oui, cela n’a pas été. Oui, j’ai été vraiment naze, ect…. »

J’ai découvert bien plus tard, en rencontrant l’enseignement d’Arnaud, qu’intuitivement, j’ai essayé de répondre à ces 3 questions :

  • « Ai-je fait tout ce que j’ai à faire ? »
  • « Ai-je donné tout ce que j’ai à donner? »
  • « Ai-je reçu tout ce que j’ai à recevoir ? »

Ai-je fait ce que j’ai à faire en tant que mère ? Ai-je donné ce que j’ai à donner à mes enfants ? Ai-je reçu ce que j’ai à recevoir de mes enfants ?

Et bien sûr que la réponse, pendant longtemps, a été « non ». Là, bien sûr, des précisions doivent être données, sans quoi nous allons tous baisser les bras ou nous pendre, ce qui n’est pas mieux.

Rappelons-nous ce que disait Karlfried Graf DÜRCKHEIM : combien nous manquons d’être et de pouvoir pour remplir notre mission !

La réponse à ces 3 questions, couplée à l’exigence et à la haine de soi, ne peut que donner un état intérieur désastreux ! Encore plus de rejet de soi !

Encore plus de jugement de soi !

Je n’ai pas cultivé naturellement de haine vis-à-vis de moi ! La part de mère en moi est triste de voir mes manques. En même temps, elle savait déjà que l’important est de faire de son mieux et de progresser ! Il n’y avait pas d’espace ni de temps pour du ressassement ou de la rancoeur vis-và-vis de soi ! Un pas après l’autre hors de mes limitations !

En d’autres mots, un jour, je répondrai positivement à ces 3 questions qui me laisseront le cœur en paix et c’est le cas aujourd’hui. En attendant, le chemin consiste à voir mes manques grâce à ces 3 questions, à les accepter c’est-à-dire les aimer, en transformant ce que je peux transformer.

Chemin de patience vis-à-vis de soi !

La question fondamentale

J’espère avoir réussi à vous faire sentir combien la réalisation du potentiel peut mener à une transformation de soi quand elle va de pair avec la question de la relation à l’autre.

« Pendant que je me réalise, qu’en est-il de ceux qui m’entourent et qui ont besoin de moi ? »

La confrontation à nos manques qui font souffrir autour de nous, en nous poussant à nous transformer, amenuise les murailles du moi tout-puissant et permet plus de transparence à la Lumière et à l’Amour.

Dans un prochain article, des expériences concrètes à propos de ce thème.

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